
Le Comité exécutif de la Confédération africaine de football, a décidé de reporter à ce mercredi 5 Juin 2019 (coïncidant avec la célébration de Aïd al-Fitr par les pays musulmans), sa réunion urgente concernant l’affaire de la finale retour de la Ligue des Champions d’Afrique, entre le Wydad de Casablanca et l’Espérance Sportive de Tunis qui a été déclaré « champion 2019 ».
A noter que la partie marocaine tient bon à refaire jouer cette finale, et les participants à la réunion de Paris, dont une délégation composée par les responsables de la Fédération royale marocaine de football et ceux du Wydad, vont examiner les évènements survenus lors de cette finale.
Selon le site « hesspress.com », pour les marocains les 7 arguments mentionnés dans la plaidoirie qui sera officiellement déposée ce mercredi à Paris sont susceptibles de faire rejouer cette finale dans un pays neutre.
Découvrez les 7 arguments présentés par la Fédération royale marocaine de football et le WAC pour se créer une nouvelle chance de disputer le titre de la Ligue des Champions d’Afrique 2019.
Comment vont se défendre (la Fédération Tunisienne de Football et l’EST) pour faire échouer toutes les revendications de la partie marocaine ???
Nous croyons savoir que la Fédération tunisienne de football n’est pas restée les bras croisés, bien au contraire, elle aurait déjà adressé un courrier à la CAF, quelques heures avant la tenue de la réunion du bureau exécutif de la CAF à Paris, le lundi 3 Juin, dans lequel elle prenait la défense de l’Espérance sportive de Tunis (EST).
Dans cette lettre, la FTF a abordé plusieurs points dont essentiellement :
1-que la décision de l’arbitre d’arrêter le match a été prise après le refus des joueurs du Wydad de reprendre le jeu, ajoutant que le score du match lors du coup de sifflet final donnait la victoire à l’EST (1-0).
2-elle a souligné que les lois en vigueur stipulent que si un club se retire d’un match, il est déclaré perdant.
3-la FTF a rappelé entre-autre que “Le protocole de la VAR stipule que tout endommagement de cette technique ou sa non-disponibilité, ne peut en aucun cas annuler ou interrompre le match ou encore impacter son résultat. Ledit protocole assure aussi qu’un joueur, un responsable ou un entraîneur ne peut obliger un arbitre principal à recourir à l’arbitrage vidéo”.
4-elle a poursuivi en demandant à ce que le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, n’use pas de sa fonction de vice-président de la CAF pour assister à la réunion du bureau exécutif, ou pour influencer ses décisions.
A suivre…
Crédit photo : FETHI BELAID / AFP