
Suite à l’article paru dans le journal français ‘Le Monde’, le 8 février 2018 et actualisé le 10 du même mois, ayant estimé que « Les arguments déployés (par la Tunisie pour ne pas l’inclure sur cette liste noire) – nécessité d’épargner une ‘démocratie naissante’, petits cadeaux (dattes et huile d’olive) envoyés à des élus – n’ont pas suffi à renverser la vapeur », le ministère des Affaires étrangères a rendu public un communiqué, le samedi 10 Février dernier, dans lequel il a catégoriquement démenti l’information publiée par le journal français.
Le MAE a effectivement nié toute distribution par la Tunisie de cadeaux aux députés au Parlement européen dans l’intention de bénéficier de leur appui et de les inciter à voter contre la décision de la Commission de l’Union Européenne (UE), d’intégrer la Tunisie à la liste noire des pays exposés aux risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme.
Une source auprès du ministère des Affaires étrangères aurait confié à l’agence Tunis Afrique Presse, que : « Ces allégations sont dépourvues de tout fondement ».
Par ailleurs, Hamza Belloumi a contacté, dans La Matinale du 12 Février sur Shems FM, le responsable de la communication du ministère des Affaires étrangères, Bouraoui Limam, qui a donné les éclaircissements ci-après :
Ci-dessous les explications fournies par le ministre des Affaires étrangères, Khémaïes Jhinaoui, le 9 Février 2018, lors du Journal Télévisé de 20h00, après l’annonce de la décision prise par le Parlement européen à l’encontre de la Tunisie :