
Nous avons appris avec tristesse le décès, ce mardi 28 Juillet 2020 à Paris, de l’avocate et députée française, Gisèle Halimi (de son vrai nom Zeiza Gisèle Elise Taïeb) de nationalité tunisienne également, à l’âge de 93 ans.
La disparue était née à La Goulette, le 27 Juillet 1927, et avait poursuivi ses études au Lycée de jeunes filles de Tunis, puis à la Faculté de droit et de lettres de Paris et à l’Institut d’études politiques à Paris également.
L’avocate tuniso-française avait intégré le barreau de Tunis en 1949, avant de poursuivre sa carrière d’avocate à Paris, en 1956.
Fortement engagée dans plusieurs causes, Me Gisèle Halimi avait milité pour l’indépendance de son pays, la Tunisie, mais aussi pour l’Algérie ; elle dénonçait les tortures pratiquées par l’armée française et défendait les militants du Mouvement national algérien poursuivis par la justice française.
A noter que le Président de la République, Kais Saïed, avait révélé dans une déclaration aux médias que durant l’occupation nazie de la Tunisie (17 novembre 1942- 13 mai 1943), « son père tenait à accompagner Gisèle Halimi (15 ans à l’époque) au lycée avec sa bicyclette » pour la protéger des Nazis.
En évoquant cet épisode, Kaïs Saïed aurait voulu démontrer qu’il n’avait aucun problème avec les juifs, en opposition à sa ferme position contre la normalisation avec l’entité sioniste et ses crimes de guerre à l’encontre du peuple palestinien. (Source).
Message de Son Excellence l’Ambassadeur de France en Tunisie Olivier Poivre d’Arvor :
Paix à son âme